A l’heure où l’on vaccine en masse sur les seules données des laboratoires et où notre Président nous rappelle qu’il faut apprendre de ses erreurs au lieu de les traquer, petit rappel sur ce qui justifie la juste défiance des français : le scandale du Tamiflu, une incroyable supercherie qui a couté des milliards…
Le Président Macron s’étonne que nous soyons défiants
Lors d’une récente allocution, Emmanuel Macron fait son « donneur de leçons » (Source n°1):
« Nous sommes devenus une nation de 66 millions de procureurs »
« L’un des problèmes de la France, c’est la défiance, (…) une espèce de traque incessante de l’erreur »
Nous allons lui rafraichir la mémoire avec un exemple parmi tant d’autres, et lui rappeler que la défiance des français n’est en fait pas encore assez forte.
Petit rappel d’une affaire scandaleuse
Si on devait retenir une chose du scandale sur le Tamiflu (oseltamivir) c’est la suivante :
« L’importance de veiller à ce que les données d’essai soient transparentes et accessibles, plutôt que de se baser sur les interprétations de ces données publiées par les laboratoires. » (Source n°2)
Pour mémoire, le laboratoire Roche a fait des contorsions pour faire croire pendant des années que le Tamiflu (oseltamivir) était efficace contre la grippe. Pour la petite histoire le laboratoire Roche a racheté cette molécule à Gilead qui fabrique et distribue le tristement connu Remdesivir.
Comme nous le savons, le Tamiflu (oseltamivir) était non seulement inefficace contre la grippe, mais aussi dangereux pour les malades. A l’instar du Remdesivir il a causé des effets secondaires importants, notamment des insuffisances rénales.
De la même façon que Gilead a poussé pour l’achat du Remdesivir, Roche en a fait autant pour le Tamiflu (oseltamivir). Une grande étude signée par le groupe Cochrane avait fini par révéler que le Tamiflu (oseltamivir) :
- réduisait la durée moyenne des symptômes de 7 à 6,3 jours, ce qui n’était vraiment pas significatif;
- ne réduisait pas le nombre d’hospitalisations;
- ne semblait pas prévenir l’occurrence de pneumonies chez les enfants;
- augmentait les risques d’effets secondaires (nausées, maux de tête, troubles psychiatriques, insuffisances rénales…).
Il aura fallu 4 ans pour passer des soupçons aux données probantes car le laboratoire Roche « faisait de la résistance » en retardant le dévoilement des données de ses essais cliniques. A noter que ceci n’avait déjà rien d’illégal car il n’existait pas d’obligation internationale pour publier la totalité des données sur la totalité des essais d’un médicament (NDLR ni pour les vaccins, aux protocoles encore plus allégés) (source n° 3)
« Il faut apprendre des erreurs » nous dit E. Macron, et pourtant…
On dirait que « les conseilleurs ne sont pas les payeurs ». En effet, à l’heure où notre Président nous « fustige » en disant que nous sommes « une nation de 66 millions de procureurs qui traquent en permanence les erreurs« , nous avons envie de lui dire que nous sommes encore trop crédules !
Lorsque nous lisons avec attention le guide du Ministère de la Santé « Préparation au risque épidémique Covid-19 » (source n°4), que voyons-nous par exemple dans le paragraphe 6.14 intitulé » Prise en charge thérapeutique »? Une recommandation officielle d’administrer l’OSELTAMIVIR !
6.14 Prise en charge thérapeutique (page 23)
(…) Il convient par ailleurs de ne pas négliger un diagnostic alternatif ou associé afin d’éviter tout préjudice pour le patient et de débuter un éventuel traitement anti-infectieux probabiliste, OSELTAMIVIR et/ou antibiotique (co-infections possibles) »
Autrement dit, le Ministère de la Santé a promu une molécule inefficace et notoirement dangereuse, sous brevet, sur un virus inconnu et sans essais préalables.
Et dans la série les scandales se suivent et se ressemblent
Par ailleurs, concernant le vaccin Pfizer, notons que ni E. Macron, ni ses homologues européens, n’apprennent des erreurs passées puisque ce vaccin est déployé en masse alors que les seules données, incomplètes, dont nous disposons sont encore celles publiées par les seuls laboratoires…
A noter enfin, que le British Medical Journal (BMJ) alerte sur les effets indésirables des vaccins anti grippe et du Tamiflu. Ils seraient probablement à l’origine d’affections respiratoires liées à d’autres virus comme les coronavirus, rhinovirus, etc. (source n°5).
La trop grande crédulité est aussi nuisible que l’extrême défiance
Les apologues et contes orientaux (1784)