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Médecins, vous avez (encore) votre liberté de prescription. Vous pouvez prescrire de l’Ivermectine, de l’Azithromycine (ou autres).

Patients, votre médecin peut vous soigner autrement qu’avec du Doliprane, faites le lui savoir.

Pharmaciens, vous devez délivrer ce que le médecin prescrit.

Dans mon billet du 30 janvier, je vous disais déjà tout cela, il est bon de le rappeler, comme vient de le faire l’ANSM. N’en déplaise à l’Ordre des médecins, LA LIBERTÉ DE PRESCRIPTION EXISTE, et n’est pas condamnable.

Médecins, reprenez la main, faites votre boulot, ne faites pas attention aux pressions de l’Ordre qui se trompe, comme cela lui est arrivé souvent par le passé, avec trop souvent des années de retard sur l’évolution de la médecine et de la société. Rappelez-vous sa position, entre autres, contre la contraception et l’avortement avant de retourner sa veste après la loi Neuwirtz, et rappelez-vous les propos de son président à l’époque : « En observant la qualité nominale des 343 délinquantes en question (NB : qui avaient communiqué dans le Nouvel Obs), l’orthographe et la résonance de leur nom patronymique, je me suis rendu à l’évidence qu’elles n’apparaissaient pas trop catholiques. » L’Ordre poursuivait et condamnait les médecins à l’époque, comme il tente de le faire aujourd’hui contre ceux qui soignent le Covid avec autre chose que du Doliprane. Rien de nouveau, il perdra tous les procès, peut-être pas dans les instances où il est juge et partie, mais dans les Cours indépendantes de la justice des hommes.

Ce qu’écrit le 3 mars la directrice générale de l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament aux requérants concernant la demande de RTU pour l’Ivermectine :

« … je vous rappelle que, conformément au principe de liberté de prescription, les médecins peuvent le cas échéant, dans le respect de la loi, prescrire un médicament en dehors des indications validées par l’AMM, y compris en l’absence de RTU »

C’était déjà écrit et même souligné dans leurs observations pour le Conseil d’Etat. Ce n’est pas pour vous pousser à prescrire, mais c’est un simple rappel à la loi pour ceux qui attaquent la liberté de prescription (ce qui n’est pas son cas, merci à l’ANSM), et un rappel aux textes et aux règles qui s’imposent à ceux qui le feraient, tout en précisant, que RTU ou pas, ce droit existe, reste et restera, quelle que soit leur décision concernant l’Ivermectine.

Les règles sont simples : c’est sous votre propre responsabilité (une RTU ne ferait qu’alléger cette responsabilité en l’étendant aussi à d’autres), avec un patient dûment informé, la prescription devant par ailleurs pouvoir être justifiée (pas d’autre traitement), ne devant pas présenter de risques pour le patient, et ne pas prescrire n’importe quoi, il faut une présomption d’efficacité, non hypothétique.

Les textes ? Les articles R. 4127-8 et L. 5121-12-1 du code de la santé publique. 

Vous trouverez ci-dessous, un pdf à l’usage des médecins, patients et pharmaciens, afin de faciliter leurs rapports et la prescription, dans le cadre de la loi.

et modifiable à votre convenance :

P.S. Suite à quelques commentaires, j’aimerai prendre la défense de nos amis pharmaciens qui doivent se sentir critiqués. Mon propos était de définir la responsabilité de chacun, car tous, médecins et pharmaciens, sont responsables et exercent en leur âme et conscience, dans l’intérêt d’abord du patient. Ils ont tous le droit d’avoir une opinion qui guide leur conscience. Et pour être plus clair, les médecins qui refusent le traitement précoce sont très nombreux, les pharmaciens qui refusent de le délivrer sont très rares, et ceux qui se substituent au médecin encore plus rares.

 

SOURCES: https://blog.gerardmaudrux.lequotidiendumedecin.fr/2021/03/07/covid-medecins-soignez-cest-autorise/