Covid 19 : des attitudes criminelles ?
Des faits, rien que des faits. A vous de juger de ce qui est bien ou mal, de ce qui est répréhensible ou non.
Généraliste dans l’Est j’ai eu à traiter depuis le dernier trimestre 2019 un nombre anormalement élevé de pneumopathies atypiques résistantes. Notamment un couple de personnes âgées vivant en autarcie dans une forêt, ancien camp militaire. Leurs seuls contacts étaient des militaires, certains seraient-ils passés par Wuhan aux jeux mondiaux militaires d’octobre, qui ont vu nombre de militaires se porter pâles en rentrant ? Tous ces cas ont été traités sans complications par Azithromycine que j’affectionne. Puis est arrivée l’épidémie, avec un nom que l’on pourrait sans doute mettre sur mes cas anormaux depuis quelques mois : Covid 19. Nous sommes deux au cabinet, et avons vu plus d’une centaine de cas, tous traités de la même manière. Zéro hospitalisation, alors que nous aurions dû en avoir une quinzaine.
Je suis persuadé que les choses ont commencé à mal tourner depuis qu’on a dit aux français de rester chez eux, et d’attendre d’avoir des difficultés respiratoires avant d’appeler.
Retour d’expérience personnelle (mars, avril, mai). Mes enfants et petits-enfants ont constitué un petit cluster familial. Ma petite fille (25 ans) qui travaille en pharmacie au contact constant du public a présenté des signes fort évocateurs d’une atteinte Covid19. Hospitalisée à Toulouse (urgences puis Pneumologie) elle est ressortie rapidement sur la foi d’une recherche virale infructueuse. Motif : « vous serez mieux chez vous qu’exposée dans le Service aux arrivées de malades qui s’annoncent ». Perdu ! Les scanners ultérieurs ont montré des images typiques (et entre temps mieux décrites à l’étranger et en France), malgré ce faux négatif. Elle s’est remise lentement. Quelques jours après sa mère a entamé un parcours classique (ni biologie, ni scanner tellement la sémiologie était typique). Sollicitation du service de suivi au téléphone par une de ces unités médico-hospitalières installées sur des terrains de tennis. Traitement symptomatique à domicile. Évolution simple, apparemment. Le petit-fils (30 ans) qui vit au contact de sa mère vient d’entrer en maladie. Toux, dyspnée, douleurs thoraciques. Péricardite. Hospitalisé, puis ressorti rapidement à la maison. Actuellement toujours en souffrance. Réhospitalisation sollicitée et refusée. Décision remise de jour en jour, toujours avec cette consultation hospitalière dite avancée et qui ne traite que par téléphone. Demain, j’attends de savoir ce qu’ils vont décider.
Questions sur la thérapeutique ?… Rien, sauf du Paracétamol. Ce centre de « référence » semble agir selon un catéchisme précis, sinon rigide. Bilan : 3 malades, 2 hospitalisations et beaucoup, beaucoup d’angoisses.
Médecin discipliné j’ai commencé l’épidémie en prescrivant à ma patientèle de médecine générale du Paracétamol. Pour les 30 premiers, 3 problèmes : un décès à domicile, une fibrillation auriculaire et une hospitalisation de trois semaines de réanimation. Je suis tombé malade à la troisième semaine mais continuais les consultations. Je peux donc témoigner de l’asthénie intense de la convalescence.
Par caractère je cherchais une autre solution thérapeutique. Je lis, je cherche… Mon attention est attirée par des publications australienne et américaine sur l’effet de l’Ivermectine, que je connais bien pour avoir traité deux épidémies de gale en maison de retraite et dans un centre de formation en 2019, avec succès et sans effet secondaire. Je commence à prescrire en dose unique le 6 avril. Satisfait des résultats, alors je continue : 27 patients. Les résultats à 48 heures sont stupéfiants avec disparition des signes cliniques pour tous. Trop content de partager ces résultats pensant rendre service j’en parle, ce qui me vaut de sévère reproches de confrères et d’une pharmacienne. Avec la mise en garde de l’Ordre, je me résigne à rentrer dans le moule et prescris du Doliprane. Je revois alors 6 cas, avec retour de troubles préoccupants dont j’avais perdu l’habitude. Il n’y a pas eu de test pour la majorité. Je m’appuie sur mes impressions cliniques.
Découragé et fatigué, je ferme mon cabinet pour prendre des congés mi-mai. Depuis, quelque chose s’est cassé en moi.
Médecin traitant d’une Ehpad de 140 lits, dès le début de l’épidémie, je leur ai conseillé de s’adresser temporairement au médecin coordinateur de l’établissement car je voyais trop de cas de Covid en cabinet, ne voulant pas faire rentrer de virus dans l’établissement. Mi-avril je suis quand même appelé pour signer un certificat de décès, personne n’étant disponible. J’y vais donc bien équipé et j’apprends sur place qu’il y a eu 23 décès depuis dix jours jours, environ 96 résidents sont testés corona positifs à cette date. J’apprends également qu’aucun traitement n’a été donné, sinon palliatif. Je leur demande alors de mettre tous les cas suspects à l’Azithromycine, me chargeant de leur fournir les ordonnances nécessaires, aucun patient traité de cette façon n’est depuis décédés.
Depuis quelques semaines, nous sommes trois à prescrire de l’Azithromycine à tous nos patients atteints du coronavirus. Pour ma part, cela représente plus de 200 patients. J’ai eu seulement deux cas graves nécessitant une hospitalisation et qui sont sortis depuis. Si on se fie aux données connues sur la maladie, avec au minimum, 200 cas, on aurait dû avoir au moins deux décès et une quarantaine d’hospitalisations. Depuis quinze jours que mon confrère utilise ce traitement, il n’a plus ni décès ni hospitalisation.
Mail reçu par tous les médecins le 9 juin, signée du Pr Salomon, Directeur Général de la Santé : Objet : (DGS-URGENT) 2020-INF-37 Usage des anti-infectieux dans le Covid 19.
« Le HCSP recommande, de manière générale, qu’aucune antibiothérapie ne soit prescrite chez un patient présentant des symptômes rattachés à un Covid-19 confirmé (en dehors d’un autre foyer infectieux documenté) du fait du caractère exceptionnel de la co-infection bactérienne.
De manière plus détaillée :
-En ville, chez un patient ayant une infection respiratoire (haute ou basse) fortement évocatrice de Covid-19, ou confirmée au SARS-CoV-2, il n’y a pas d’indication à prescrire une antibiothérapie.
-En secteur d’hospitalisation conventionnelle, où le patient peut être surveillé, en l’absence de critère de gravité, il n’y a pas d’indication à prescrire une antibiothérapie dans l’attente des résultats microbiologiques et radiographiques. Une fois le diagnostic de Covid-19 confirmé, si les symptômes cliniques et scannographiques s’intègrent dans le tableau de Covid-19, il n’y a pas d’indication à initier ou poursuivre une antibiothérapie.
-Dans l’infection par le SARS-CoV-2, la littérature n’apporte pas d’argument pour proposer la prescription d’azithromycine. «
(Appréciez la notion DGS-URGENT, décision prise en 4 mois, la forme étant à l’image du fond).
N’oublions pas non plus ces 1 800 médecins (sur 200 000), dont le Président de la Confédération Syndicale des Médecins de France, qui ont signé un manifeste reprochant à ceux qui essaient de soulager leurs patients avec autre chose que du Doliprane de « jouer au poker » avec les patients. N’oublions pas le Président de l’Ordre des Médecins qui désapprouve la Caisse des médecins quand elle veut, sous l’égide des autorités (qui n’ont pas donné suite), savoir si ces traitements marchent ou non auprès de 3 à 4 000 médecins contaminés.
N’oublions pas non plus ces confrères de StopCovid19, ceux de l’Est, qui ont colligé plus de 700 cas traités, et qui ne publient pas en raison de menaces. N’oublions pas qu’au 19 avril, contre le Covid, 100 000 patients avaient reçu de l’Azithromycine, 41 000 de la Chloroquine, et 10 000 les deux (source Assurance Maladie).
Combien de vies sauvées ? Combien d’hospitalisations évitées ? Combien de patients soulagés ? Combien de familles tranquillisées ? Où commence et où s’arrête le rôle du médecin ? Du politique ?
L’observation de terrain a-t-elle encore une certaine valeur ? Les observations de ces médecins sont-elles toutes sans valeur, à ignorer ? Sont-ils incapables, ignorants, incompétents, menteurs ? Le ressenti des malades n’a-t-il aucune importance ?
Tellement vrai
Bonjour ,
Ma mère 81 ans a été transféré dans une des cliniques de Montpellier le 14/10/20 avec la diagnostique COVID19. Avant arriver à la clinique ma mère était consciente, elle était autonome, elle avait toute sa tête. Elle avait juste des difficultés à respirer. Ma mère était Russe d’origine et ne parlait presque pas français (pendant ses séjours en France, elle était toujours avec moi) Sous effets de manque d’oxygène elle a dû paniquer face l’implication forcée de masque de ventilation (VNI) et a montré une résistance au personnel de la clinique. Malheureusement je n’ai pas pu rester avec elle car j’étais « cas contact » et j’étais renvoyée à la maison. Mais j’ai laissé mon numéro de téléphone et un téléphone exprès afin que le personnel puisse me contacter s’il le fallait. Au lieu de me contacter, dès les premiers jours, les médecins sur place ont préféré de sédater fortement ma mère et utiliser de la morphine (entre autres, sans aucun accord de notre côté). Au bout d’une semaine de présence de ma maman dans cette clinique, j’étais contactée par le personnel afin d’avoir mon accord pour transférer ma maman dans un centre de convalescence, avec une petite allusion qu’il faudrait penser à libérer la place dans les Soins Intensifs pour les gens qui en ont réellement besoin. J’ai répondu que à mon avis c’était trop tôt d’en parler, car suite à mes renseignement (j’appelais la clinique chaque 2-3 heures nuit et jour) l’état de ma mère en ce moment était stable mais sans amélioration ni dégradation d’ailleurs. Le personnel en a fait conclusion que je n’avais pas de moyens pour assurer son séjour dans un centre de convalescence (l’inscription dans les échanges entre personnel dans le dossier médical de ma mère). Tout le long de séjour de ma mère dans cette clinique les médecins se sont concentrés sur la sédation de ma mère plus que sur la recherche de moyens de la guérir (« pour améliorer le confort de la patiente » selon eux) , sur les propositions d’enclencher le Protocole des soins Palliatifs ( on drogue la personne jusqu’à sa mort) en me répétant que personne n’allait me juger et, en même temps, sur « le plaisir » de me dire plusieurs fois par jour « VOTRE MERE VA MOURIR »… et ça pendant les 20 jours de la présence de ma mère dans cette clinique. Il faut savoir que les médecins en charge du secteur COVID sont des Médecins Anesthésistes. Je suppliais de ne plus me le répéter et d’essayer, au moins, de lutter jusqu’au bout. J’ai interdit d’utilisation de morphine. A partir du 26/10 j’étais chaque jour auprès de ma mère. On luttait ensemble. Son état était toujours stable sans dégradation. Mais l’équipe médicale de la clinique partait du principe que les patients de 81 ans ne survivent que s’ils sont destinés à survivre (selon les paroles d’une des pneumologues de la clinique) et qu’il faut libérer la place pour les autres patients « qui en ont plus besoin ». Même ma demande de faire un second scanner au milieu du séjour de ma mère dans la clinique (pour évoluer l’état des poumons de ma mère après le traitement) m’était refusé sous prétexte que le scanner ne pouvait apporter rien du nouveau, que les médecins n’y voyaient pas d’utilité, que de tout façon ma mère allait mourir et que son état était faible pour le transfert dans le secteur d’imagerie médicale…. Mais, bizarrement, le 3 /11/20 (20éme jour de la présence de ma mère dans la clinique), après avoir effectué le test PCR la veille et découvert qu’elle n’était plus positive au COVID 19, les médecins ont décidé de transférer ma mère des Services Intenses au département de Pneumologie qui disposait de beaucoup de moyens de surveillance médicale en moins et où il y avait des patients dont l’état de santé était moins grave. Son transfert a été effectué sans assistance en oxygène. Ma mère a survécu à ce transfert. Elle était fatiguée mais consciente. On a passé la soirée ensemble. Elle avait la saturation de 98 % avec l’optiflow (les lunettes d’oxygène dans le nez). Elle a mangé la soupe que je lui apportais chaque soir (avec l’autorisation des médecins de la clinique). Nous avons parlé dans la mesure de sa capacité de parler. Comme chaque soir on s’est dit « à demain »… Je l’ai quitté à 20h10. A 20h30 on m’a contacté pour me dire qu’elle est décédée. La clinique ne sait pas de quoi exactement est morte ma maman. Son dossier médical ne m’était pas remis que le 24/12/20 (!) avec les documents manquants et la conclusion avec des points d’interrogations… Les conclusions, mentionnant pourtant que moi, j’aurais exercé la pression verbale sur l’équipe médicale et que j’étais incapable d’accepter la mort de ma maman. J’ai le dossier avec moi en format papier et en format numérique. Je voudrais avoir de l’aide de l’expert médical pour comprendre de quoi est morte ma maman. C’est très important pour moi. Mais il parait que c’est très compliqué… Personne ne répond à mes lettres. Pour moi la vie c’est partagé en « AVANT » et « APRES »…. Je me réveille chaque deux heures la nuit comme je le faisais pendant le séjour de ma maman dans cette clinique pour me renseigner par téléphone sur l’état de ma mère… Je sursaute à chaque sonnerie de téléphone. Dans ma tête, les voix des médecins de la clinique répètent « Votre maman va mourir ! », je revois les yeux de ma mère et son sourire le dernier soir quand elle m’a dit « A demain » ….Elle me manque beaucoup…. Je refuse l’idée qu’on peut diviser la population en population âgée, qui ne vaut pas la peine d’être sauvée et jeune, qui a le d’droit de vivre…