Le Remdesivir introduit des mutations dans le virus SRAS Cov2

Selon le New England Journal of Medecine, le Remdesivir introduit des mutations dans le virus SRAS Cov2. Il serait à l’origine de mutants résistants à l’immunité… voire du mutant anglais.

Un médicament vanté par le Conseil Scientifique

Le Remdesivir tant vanté par Karine Lacombe, Martin Blachier, Yazdan Yazdanpanah, Nathan Pfeiffer Smadja, largement promu par le gouvernement qui en a organisé la distribution gracieuse, s’avère non seulement inefficace et dangereux mais également source de mutations dans le virus SARS-Cov-2!

Pour mémoire le Remdesivir a « suscité beaucoup d’espoir » selon les médias, le gouvernement-INSERM-Discovery. Karine Lacombe, qui vient de recevoir la Légion d’Honneur, déclare même au micro de RMC le 30/04/2020 :

« tous les patients d’un essai thérapeutique ont reçu du Remdesivir (sans groupe contrôle). On avait déjà un signal assez positif. Ces résultats confirment que le Remdesivir marche sur la partie virale. C’est prometteur et c’est une molécule qu’il faudra utiliser (voir source n°1) ».

Qui fait son bonhomme de chemin jusqu’en octobre 2020

Le 03/07/2020, le Remdesivir reçoit un avis favorable de l’Agence Européenne du Médicament (EMA).

Alors que le Pr Raoult alerte l’OMS et le gouvernement français sur l’inefficacité de ce médicament et sur sa dangerosité (insuffisances rénales – voir par exemple son Tweet du 9 juillet 2020) le Remdesivir fait son bonhomme de chemin en France.

Le 15/07/2020, il reçoit une autorisation temporaire d’utilisation (ATU).
Le 14/10/2020, le Ministère de la Santé, la Direction Générale de la Santé et le Centre de Crise Sanitaire rédigent un Message d’Alerte Sanitaire Rapide (MARS) à destination des établissements hospitaliers et médicosociaux ainsi que des SAMU et centres 15 de France pour organiser la distribution du Remdesivir et son administration gracieuse.

Malgré sa dangerosité connue dès avril 2020

Mais voilà, dès la mi avril on savait que ce médicament était non seulement inefficace, mais aussi dangereux. L’OMS avait publié « par erreur » puis retiré aussitôt « une intéressante » étude en Chine sur 237 patients concluant à l’inefficacité du Remdesivir pour traiter les patients infectés par le SARS-COV2. L’essai a été suspendu à cause d’effets secondaires « importants » sur 11,4% des cas traités. (Article Express du 24/04/2020).

Pourtant dès le 17 juin 2020 l’OMS entérine définitivement l’abandon de l’hydroxychloroquine et trace un boulevard au Remdesivir, objet de nombreuses alertes de la part du Pr Raoult :

Donc, lorsque Karine Lacombe vantait le Remdesivir, ces résultats négatifs et dangereux étaient déjà notoires. Rappelons que le Pr Raoult a quitté en mars le Conseil Scientifique qui « n’avait déjà d’yeux que pour le Remdesivir ».

Une dangerosité qui s’avère sous estimée

Eh bien, il s’avère que, selon le New England Journal of Medecine, le Remdesivir introduit des mutations dans le virus SRAS Cov2. (source n°2). Le médicament modifie la zone de la protéine Spike, « la clé » qui permet au virus de pénétrer dans nos cellules. Elle est en outre l’une des cibles de notre système immunitaire face à l’infection, et celle de vaccins actuellement en développement. Il est donc crucial de la caractériser aussi finement que possible, comme le précise si bien l’INSERM. Autrement dit, elle ne doit surtout changer (source n°3).

Selon le Pr Raoult, l’administration de ce médicament chez des sujets malades, induirait la sélection des virus mutants résistants à l’immunité. On suspecte d’ailleurs que c’est ce qui s’est passé avec le mutant anglais… (source n°4).

Comme le dit si bien l’écrivain roumain Alexandru Vlahuta :